Histoire

Bustier et manches de la robe en Picot Bigouden, avec des macarons, bordures en point langouste & arceaux. L’encolure comporte, entre autres, le motif “araignée” (Page 66 du Tome 2)
On distingue également, sur la jupe, des motifs appliqués.

La première dentelle travaillée en Bretagne est le Point d’Irlande. Ce point est une adaptation au crochet de la dentelle de Venise à l’aiguille.

La dentelle permet aux populations maritimes de Cornouaille, frappées depuis 1902 par la crise sardinière, de sortir de la misère. De là est né le “Picot Bigouden“, dérivé de la guipure d’Irlande.

Pendant plusieurs décennies, les bigoudènes ont parcouru l’hexagone, et même au-delà, afin de vendre les napperons, gilets, gants, produits en pays bigouden. Certaines d’entre elles réalisaient des motifs particuliers en grande quantité et d’autres en assuraient le montage.

L’association a édité une première brochure, en 2009, ” A la découverte du Picot Bigouden”, afin d’assurer le passage de la transmission orale à l’écrit.

L’association a édité en 2013, un livre le picot bigouden, de l’oral à l’écrit.

Enfin, l’Institut Bigouden des Dentelles a créé un “kit”, permettant de créer un rideau en Picot Bigouden. Ce coffret est en vente par correspondance (voir page “kit rideau”), dans les offices du tourisme, en mercerie, et lors des manifestations/salons où l’Institut sera présent.